La dette publique, c’est mal. Mais alors vraiment mal, ok ? On va donc remonter un brin l’âge de la retraite, fermer un ou deux petits hôpitaux, réduire un chouïa le coût du travail, et tout ira bien. Mais attendez une seconde : est-ce que vraiment la dette publique, c’est mal ? Et en fait, woaw, attendez deux secondes, c’est quoi, la dette publique ? En pleine déprime financière et nerveuse, le Collectif moitié moitié moitié part à la conquête des théories économiques qui structurent notre vie sociale.
Dit comme ça, ça ne vend pas du rêve, certes. Mais c’est sans compter sur la malice, l’humour, le sens du décalage et la joie plus que communicative du travail de ce collectif. Alors allons-y de bon cœur et faisons péter les caisses publiques à grands coups d’explications énervantes et de chansons qui font du bien ! Oui, parce que les quatre interprètes chantent aussi, et drôlement bien. Dans un style “barbershop”, un art vocal du plus haut calibre inventé dans les échoppes de barbier d’Amérique dans les années 1900.
Production : Collectif moitié moitié moitié
Coproductions : Casino Théâtre de Rolle, Les Scènes du Grütli
Partenaires : Oriental-Vevey, Théâtre 2.21, Centre de culture ABC
Soutiens : Loterie Romande, Etat de Vaud, Ville de Lausanne, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Leenaards, Corodis, Fonds culturel SSA, Fondation Ernst Göhner, Pour-cent culturel Migros.